Né en 1963, à Malakoff d’un père martiniquais et d’une mère originaire du Tarn, il vit et travaille à Paris. Après avoir étudié la photographie à l’École Boulle, il exercera en tant qu’assistant dans de nombreux ateliers dont l’American Center de Paris, assistant de Jean Larivière puis assistant de plateau au studio Pin-Up Paris, il se forme au tirage noir et blanc. C’est à la croisée de plusieurs champs de la photographie qu’il tisse son expérience : la mode et la publicité, par ailleurs il est publié dans différentes presses renommées (Revue Noire, Libération, Le Nouvel Observateur, Télérama…).
(…) par les récits de son père et ses séjours depuis l’enfance en Martinique, David Damoison éprouve très tôt le sentiment d’appartenance à la communauté antillaise. Parallèlement, il constate une forme d’inégalité et d’injustice entre les cultures respectives de ses parents qui motiveront plus tard, dans le cadre de sa pratique, le choix de ses déplacements, de ses rencontres et de ses sujets. « En grandissant, je me suis rendu compte que dans le monde il y avait un problème entre la culture de mon père et celle de ma mère. Comme je sentais un déséquilibre à la fois d’image et de représentation, j’ai tout naturellement porté mes efforts vers ce qui me semblait le plus fragilisé. » (in
« La photo m’a permis d’interroger mes propres images et d’instaurer un dialogue avec la Caraïbe » sur Africultures, entretien avec Virgine Andriamirado).
Sources: « Arts des Caraïbes-Amériques : reconnaître, partager, enseigner » , réseau Canopé.
